L’Allemagne compte traditionnellement parmi les soutiens inconditionnels de l’Etat hébreu, dont la sécurité a été élevée au rang de « raison d’Etat » par la chancelière Angela Merkel, en 2008.

Alors que l’offensive israélienne s’intensifie et que la famine guette l’ensemble de la bande de Gaza, le chancelier allemand, Friedrich Merz, subit des pressions grandissantes pour adopter une position plus ferme à l’égard d’Israël, comme le rapporte l’agence Reuters.

Des membres de sa coalition ont publiquement critiqué le fait que Berlin ne se soit pas joint à la déclaration formulée lundi par plus de vingt pays appelant à la fin « immédiate » de la guerre à Gaza et dénonçant le « refus inacceptable » d’Israël de fournir une aide humanitaire suffisante. Depuis plusieurs mois l’Allemagne s’est efforcée de limiter ses critiques à l’égard des actions israéliennes.

« Les demandes formulées dans la lettre des 29 partenaires au gouvernement israélien sont compréhensibles à mes yeux. J’aurais souhaité que l’Allemagne se joigne au signal envoyé par les 29 partenaires », a notamment regretté mardi Reem Alabali Radovan, la ministre du développement international au sein du gouvernement Merz, et membre de la coalition de centre-gauche SPD.

« La situation à Gaza est catastrophique et représente un gouffre humanitaire », ont, par ailleurs, dénoncé dans une déclaration commune deux hauts législateurs du SPD – le porte-parole de la politique étrangère, Adis Ahmetovic, et le rapporteur pour le Moyen-Orient, Rolf Mützenich –, demandant à Berlin de se joindre à la déclaration commune.

Il devrait y avoir des « conséquences claires et immédiates » pour Israël, notamment la suspension d’un pacte régissant les relations entre l’Union européenne et Israël et l’arrêt de l’exportation vers Israël d’armes utilisées en violation du droit international, ont-ils réclamé.

Le porte-parole du gouvernement, Stefan Kornelius, a, de son côté, déclaré mardi que, bien que l’Allemagne n’ait pas signé la déclaration commune, M. Merz et son ministre des affaires étrangères « ont exprimé hier des points de vue très critiques sur les actions d’Israël dans la bande de Gaza – et, en termes de substance et d’importance, ils ont dit la même chose ».

Le chancelier allemand a, pour sa part, affirmé qu’il avait dit à Benyamin Nétanyahou « très clairement et très explicitement que [l’Allemagne] ne partage[ait] pas la politique du gouvernement israélien à l’égard de Gaza », estimant que « la manière dont l’armée israélienne opère là-bas [était] inacceptable ».

A ce sujet, je vous invite aussi à lire cet article :

Dans la bande de Gaza, des journalistes palestiniens racontent l’enfer

Plusieurs journalistes travaillant pour l’Agence France-Presse (AFP) dans la bande de Gaza racontent avoir de plus en plus de difficultés à couvrir la guerre en raison de conditions de vie extrêmes, marquées par de graves pénuries alimentaires, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante.

Ces rédacteurs, photographes et vidéastes palestiniens sont les seuls à pouvoir couvrir le conflit en raison du blocus mis en place par l’armée israélienne, qui interdit l’accès à l’enclave aux journalistes internationaux depuis le déclenchement de la guerre, le 7 octobre 2023. Depuis le début de la guerre, plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza, « dont au moins 46 dans l’exercice de leurs fonctions » a rappelé mardi Reporters sans frontières.

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Des Palestiniens se pressent pour recevoir de la nourriture

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré plus tôt dans la journée qu’une « grande proportion » de la population à Gaza mourait de faim. « Je ne sais pas comment on pourrait appeler cela autrement que des gens mourant de faim en masse, et c’est créé par l’homme », avait affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse à Genève.

Des Palestiniens attendent de recevoir de la nourriture, alors que toute l’enclave est menacée de famine, dans la ville de Gaza, le 23 juillet 2025.

« Que devons-nous dire à la population de Gaza qui meurt de faim ? », demande l’ambassadeur de Palestine auprès des Nations Unies à son homologue israélien

« Que devons-nous dire ? » à la population de Gaza qui « meurt » de faim, a lancé mercredi l’ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, au Conseil de sécurité de l’ONU, théâtre de vifs échanges avec Israël sur la situation humanitaire dans ce territoire ravagé par la guerre, comme le rapporte l’Agence France-Presse.

Face à Riyad Mansour, l’ambassadeur israélien, Danny Danon, a accusé le Hamas d’instrumentaliser la « souffrance » des Palestiniens pour « nourrir sa propagande », et a détaillé des mesures contre des employés du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) qu’il accuse de « biais » à l’égard d’Israël.

« Nos enfants et les habitants de Gaza nous disent : “J’ai faim. Il n’y a pas de nourriture pour ma famille. Nous mourrons. Aidez-nous.” Que devrions-nous leur dire ? Que devrait leur dire le Conseil de sécurité ? », a déclaré au Conseil de sécurité M. Mansour.

« Que le monde entier s’oppose à cette politique de famine et que pourtant la situation s’aggrave ? (…) Devrions-nous leur lire les déclarations musclées ou les résolutions adoptées ? Que devons-nous leur dire ? », a-t-il répété. « Faisons-nous le nécessaire pour sauver des millions de vies en danger ? Respectons-nous nos obligations juridiques, politiques, humanitaires et morales ? La réponse est claire : nous ne le faisons pas », a ajouté M. Mansour.

Israël « fait le travail de l’ONU » dans la bande de Gaza, a rétorqué l’ambassadeur israélien, en accusant l’OCHA d’avoir, par exemple, « sous-évalué » le nombre de camions d’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza et d’être « biaisée » à l’égard de l’Etat hébreu. « Ça suffit. Assez d’hypocrisie, assez de partialité (…) Israël fait le travail pour lequel l’ONU a été créée : nous démantelons des réseaux terroristes, nous protégeons les civils », a ajouté ce dernier.

Cinq personnes ont été tuées et deux autres blessées à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon WAFa

Cinq Palestiniens ont été tués et deux autres blessés dans de nouveaux bombardements israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa. Selon cette source, les bombardements ont visé des tentes abritant des déplacés.

« Ce cauchemar aux proportions historiques doit cesser immédiatement » : l’ONU réclame un cessez-le-feu à Gaza

« Aujourd’hui, la situation à l’intérieur de la bande de Gaza, en particulier pour les femmes et les enfants, est plus grave qu’à tout autre moment de cette crise », a souligné le sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, Khaled Khiari, dans un exposé devant les membres du Conseil, réunis cet après-midi.

« J’implore avant tout les parties de mettre fin à cette guerre, de libérer tous les otages et de permettre à la population palestinienne de Gaza de recevoir l’aide humanitaire dont elle a tant besoin. J’exhorte tous les Etats membres, y compris ceux du Conseil [de sécurité], à prendre toutes les mesures possibles pour y parvenir », a-t-il plaidé.

Il a rappelé que des « négociations intenses » se poursuivent sur un éventuel accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages. Aboutir à un accord est d’autant plus urgent que la situation « effroyable » à Gaza continue de se détériorer, les opérations militaires et les hostilités israéliennes s’étendant à toute l’enclave palestinienne et « le bilan humain s’alourdissant d’heure en heure ». « Ce cauchemar aux proportions historiques doit cesser immédiatement », a affirmé M. Khiari.

Il a rappelé que « tout déplacement forcé de population depuis n’importe quelle partie du territoire palestinien occupé constituerait une violation des obligations découlant du droit international ».

« J’ai tellement faim » : le cri déchirant d’une journaliste à Gaza 

Courrier international partage aujourd’hui le témoignage de la journaliste Ruwaida Amer, de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Elle décrit une population terrassée par la faim, des adultes qui risquent leur vie pour pouvoir obtenir un peu de nourriture pour leurs enfants, et des corps qui lâchent, notamment le sien.

Le président israélien se rend à Gaza et affirme qu’Israël agit en accord avec « le droit international »

Le président israélien, Isaac Herzog, s’est rendu mercredi à Gaza, pour la première fois depuis le début de la guerre, et a affirmé qu’Israël agissait en accord avec « le droit international », selon un communiqué de son bureau, cité par l’Agence France-Presse.

« Nous agissons ici conformément au droit international. Nous fournissons une aide humanitaire conformément au droit international. Ceux qui tentent de saboter cette aide sont le Hamas et ses partisans », a dit M. Herzog, s’exprimant devant des soldats israéliens dans le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre et plus que jamais soumis au risque de famine.

Une grande partie du réseau hydraulique de l’enclave a été mis hors service

Comme la famine, la crise de l’eau est fabriquée de toutes pièces par l’Etat hébreu. L’alimentation en eau de la bande de Gaza dépend de trois principales sources : les usines de dessalement, les puits souterrains, et les importations d’Israël, par trois connexions dans le Nord, le Centre et le Sud.

Mais 80 % de ces infrastructures hydrauliques ont été totalement ou partiellement détruites par l’offensive israélienne. Près de 90 % du territoire côtier étant situé en zone militaire ou placé sous ordre d’évacuation, la remise en état du réseau est très compliquée. Le 20 juillet, l’armée a encore étendu ses opérations, en pénétrant dans Deir Al-Balah, dans le centre de l’enclave, où se trouvent des installations cruciales, dont une des trois grandes stations de dessalement.

Merci pour votre question. Dans un entretien au « Monde » le 16 juillet, la chercheuse Dahlia Scheindlin, installée à Tel-Aviv, détaillait l’absence de consensus sur la façon de régler le conflit israélo-palestinien.

Elle revenait sur un sondage publié par le quotidien Haaretz qui rapportait que 82 % des Israéliens juifs étaient favorables à l’expulsion des Gazaouis.

A ce sujet, elle disait : « Si nous arrivons à de tels résultats, c’est notamment parce que le président américain, en suggérant que l’on pouvait faire de la bande de Gaza une “Riviera du Moyen-Orient” sous contrôle américain, a couvert de son autorité l’idée qu’il fallait expulser les Palestiniens. »

« En 2016, l’idée d’expulser la population non juive était déjà répandue, comme l’avait alors montré un sondage réalisé par le think tank américain Pew Research Center : 48 % des Israéliens juifs interrogés étaient favorables à l’expulsion des Arabes de l’Etat d’Israël. Huit ans plus tard, en 2024, 87 % des Israéliens juifs estimaient que l’armée israélienne employait une force insuffisante ou d’un niveau convenable.

Un autre sondage, réalisé en mai de cette année, affirmait que près de 80 % des Israéliens juifs jugeaient que leur pays n’a pas ou peu à prendre en considération la souffrance de la population civile gazaouie dans la poursuite de la guerre », abondait la chercheuse.

Le dirigeant de l’Organisation mondiale de la santé affirme qu’une « grande proportion » des habitants de Gaza meurt de faim

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé, mercredi, qu’une « grande proportion » de la population à Gaza mourrait de faim. « Je ne sais pas comment on pourrait appeler cela autrement que des gens mourant de faim en masse, et c’est créé par l’homme », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse à Genève.

Entre avril et mai 2025, 93 % des Gazaouis étaient en situation de crise alimentaire

Le président tunisien, Kaïs Saïed (à droite), montrant à Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour l’Afrique, des photos d’enfants affamés à Gaza, lors d’une rencontre au palais présidentiel de Carthage, en Tunisie, le 22 juillet 2025.
Le président tunisien, Kaïs Saïed (à droite), montrant à Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour l’Afrique, des photos d’enfants affamés à Gaza, lors d’une rencontre au palais présidentiel de Carthage, en Tunisie, le 22 juillet 2025.

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