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Après l’avoir dévoilé, lundi 9 septembre, aux salariés au cours d’une visite de l’usine, la direction du groupe Carambar & Co, propriétaire de la marque Poulain, a annoncé officiellement mardi 10 septembre la signature d’un accord de principe portant sur le rachat de sa chocolaterie de Villebarou (Loir-et-Cher) par le groupe agroalimentaire Andros.

« Nous nous réjouissons de pouvoir proposer à nos partenaires sociaux et à nos salariés ce projet qui permettra de sécuriser l’emploi et la production de chocolats à Villebarou », a écrit Marc Auclair, le président de Carambar & Co, dans un communiqué conjoint avec Andros. « Andros est satisfait de cet accord qui va dans le sens de son développement sur le temps long et qui permet, grâce à la richesse des salariés en place et à leur savoir-faire, la préservation de l’emploi dans le Blésois », a déclaré, de son côté, Florian Delmas, le président du groupe Andros.

François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire (PS), Marc Gricourt, premier vice-président de la région et maire de Blois (PS), Christophe Degruelle, président de l’agglomération blésoise (PS), et Philippe Masson, maire de Villebarou (DVG), ont reçu l’équipe dirigeante d’Andros après leur visite de l’usine, lundi. « Même s’il faut attendre que le projet industriel d’Andros s’affine dans les semaines et mois à venir, nos collectivités ont été séduites par l’ambition industrielle d’Andros, un groupe familial désormais présent sur tous les continents. Andros s’est développé en s’appuyant sur une vraie culture industrielle et sur une quête continuelle d’innovations », ont-ils exprimé dans un communiqué conjoint.

Modalités de reprise

Si l’intersyndicale de la chocolaterie Poulain se donne encore un jour avant de réagir, les salariés qui entrent dans l’usine pour prendre leur service, ce mardi, osent à peine y croire. « Nous, ce qui donne de l’espoir c’est qu’Andros soit un gros groupe familial qui a des projets. Ils ne sont pas là pour racheter et revendre », se réjouit David Debaty, 52 ans, responsable de la maintenance industrielle. « On avait tous passé un été pourri, et le repreneur idéal débarque ! », s’est émue une opératrice, qui préfère garder l’anonymat.

Certains salariés ont déjà fait part de leur questionnement sur les modalités de cette reprise. Il serait question d’une sous-traitance de la production des chocolats Poulain par Andros ; le groupe Carambar & Co conservant la marque. « C’est l’idée du projet, en effet », confirme, au Monde, le comité de direction.

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