Les drapeaux ghanéen et américain à Cape Coast, au Ghana, le 28 mars 2023.

Après l’Eswatini (ex-Swaziland), c’est le deuxième pays africain à être visé par une plainte pour avoir accepté d’accueillir des migrants dont les Etats-Unis ne veulent plus. Mercredi 17 septembre, des avocats ghanéens ont porté plainte devant la Haute Cour du Ghana, à Accra, contre de hautes personnalités de l’Etat pour « détention illégale et risque de refoulement » après l’accueil par le pays, début septembre, de quatorze ressortissants ouest-africains expulsés par Washington. Le procureur général du Ghana, le chef d’état-major des armées et le contrôleur général du service de l’immigration sont nommément mis en cause.

Jusque-là, seuls les Etats-Unis faisaient l’objet de procédures de justice pour avoir expulsé, ces derniers mois, des migrants vers des pays africains avec lesquels ils n’ont aucun lien – le Ghana et l’Eswatini, donc, mais aussi le Soudan du Sud, le Rwanda et l’Ouganda. Le ministre ghanéen des affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, assurait lundi que son pays n’était « pas la cible de ces personnes qui affirment que leurs droits ont été violés », les parties visées étant « les Etats-Unis et l’administration Trump ».

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