
Un imprévu de dernière minute a plombé une journée qui s’annonçait pourtant historique. Mercredi 17 septembre, le premier ministre australien, Anthony Albanese, et son homologue papouasien, James Marape, devaient conclure un traité de défense entre leurs deux pays. Ils se sont contentés de parapher un communiqué commun annonçant qu’ils s’étaient entendus sur le texte de l’accord, lequel devra être signé « à l’issue des procédures gouvernementales dans les deux pays ». Un délai qui interroge dans un Pacifique Sud au cœur de la compétition stratégique sino-américaine.
Officiellement, le retard est dû à un simple problème de procédure. Le cabinet ministériel de Papouasie-Nouvelle-Guinée n’a pas réussi à obtenir le quorum nécessaire pour approuver le document, en raison de l’absence de certains ministres, en déplacement pour assister aux célébrations du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance de l’archipel organisées le 16 septembre dans l’ensemble du pays.
Mais, dès dimanche, le ministre de la défense papouasien, Billy Joseph, avait suggéré que des « influences extérieures » tentaient de faire échouer ce traité. Des élus s’étaient également inquiétés des conséquences de l’accord sur la souveraineté nationale.
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