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Histoires Web dimanche, juillet 20
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Richard Bramley s’enfonce dans le champ de blé blond qui s’étend à perte de vue. Il se saisit d’un épi et l’écrase entre ses doigts, l’air perturbé. « A cette période de l’année, le blé devrait être vert, mais il est déjà mûr, soupire le paysan, qui cultive 230 hectares dans le Yorkshire, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Normalement, cela n’arrive pas avant le début du mois d’août. » Ces derniers jours, il a récolté de l’orge et du colza, avec plusieurs semaines d’avance. Ses haricots verts et ses pommes de terre vont, eux aussi, mûrir trop tôt.

Le Yorkshire est victime d’une période de sécheresse exceptionnelle, aggravée par une série de vagues de chaleur depuis le mois de juin. Pour s’en prémunir, Richard Bramley multiplie les épandages de fertilisants et de biostimulants. « Quand il fait chaud, les cultures peinent à absorber les nutriments qui se trouvent dans le sol », explique-t-il, craignant néanmoins de voir sa récolte affectée. « Le blé devrait m’arriver à la mi-cuisse et il ne m’arrive qu’aux genoux, détaille-t-il. La taille des grains est plus petite aussi. J’estime que le rendement sera 25 % plus bas que les autres années. » Il n’en dort plus la nuit. « Je n’ai qu’une récolte par an, glisse-t-il. Si elle est mauvaise, mes revenus seront durement touchés. »

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