Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, prononce un discours lors de la cérémonie d’ouverture de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) à Yokohama, au Japon, le mercredi 20 août 2025.

Le Japon maintient une présence réelle en Afrique mais ses entreprises, rebutées par l’instabilité politique, rechignent à y investir. Soucieux de modifier la donne, le premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, était présent pour inaugurer la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 9), organisée du 20 au 22 août à Yokohama, au sud de la capitale. Dans son discours inaugural sous les ors de l’hôtel Pacifico, il a promis « une ère où les solutions venues d’Afrique sauvent la communauté internationale, y compris le Japon » et une « collaboration pour créer des solutions innovantes afin de répondre aux défis auxquels sont confrontés l’Afrique et le monde ».

M. Ishiba, qui rencontrera la trentaine de dirigeants présents – plus que les 20 de la Ticad 8 de 2022 –, a annoncé une initiative de la zone économique Indo-Afrique. Ce vaste réseau logistique reliera l’Afrique à l’océan Indien. Il sera le pendant économique de la stratégie japonaise de sécurité dite d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert » et passera par des partenariats avec l’Inde et le Moyen-Orient.

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