
Entre l’audition concluante, où Théodore Pellerin était arrivé penaud, s’excusant d’un retard pourtant minuscule, et le premier jour de tournage de Nino, une année et demie a filé. Que faire durant un tel laps de temps ? « Surtout, rien », a répondu la réalisatrice, Pauline Loquès, à l’acteur québécois, interloqué.
Documentation, cours de danse, visites de lieux sur les traces des protagonistes (un pensionnat, une compagnie de théâtre, une fête chez Paris Hilton à Los Angeles)… Laborieux, il affectionne d’ordinaire les préparations appliquées jusqu’à trouver la connexion avec un rôle, guettant « une épiphanie », un déclic. « Jouer dans un état de peur ou d’appréhension m’est absolument impossible, souligne-t-il d’emblée. J’ai besoin, pour atteindre la spontanéité devant la caméra, de me mettre dans une quête, de trouver un chemin entre le personnage et moi. »
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