« La Vie à portée de main » de Christophe Galfard.

Comment définir le vivant ? Et comment fonctionne-t-il ? Le physicien Christophe Galfard, auteur de L’Univers à portée de main (Flammarion), en 2015, poursuit son travail avec un nouvel ouvrage, La Vie à portée de main, où il livre un récit captivant des origines de la vie sur la Terre, largement servi par une plume taillée pour la vulgarisation.

Il faut être prévenu : la narration, à la deuxième personne du pluriel, pourra rebuter les lecteurs attachés au quatrième mur. D’autant qu’un deuxième narrateur, robot jaune à l’allure souillée et aux réprimandes acides, s’immisce à mi-parcours.

Passé cela, les plus dociles se laisseront tirer de leur canapé pour enfiler le costume d’enquêteur. L’auteur les embarque pour un très, très long voyage, aux origines de la Terre, il y a environ 4,5 milliards d’années. Le lecteur est débarrassé de son enveloppe corporelle, mais pas de ses sens, pour assister, entre autres, à la formation du système solaire, du duo Terre-Lune et de l’atmosphère.

Après quelques leçons théoriques sur l’essence de la vie, il pénètre au cœur du vivant pour explorer l’intérieur des cellules. Jusqu’à se glisser dans la peau de ce qui pourrait être le plus vieil ancêtre commun des espèces actuelles, un organisme nommé « LUCA », pour last universal common ancestor (« dernier ancêtre commun universel »).

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