La suspension de la réforme des retraites, terrain d’affrontement entre le PS et LFI

C’est une « victoire » que le Parti socialiste (PS) assure avoir obtenue, et que les « insoumis » rêvent de saboter. Mercredi 12 novembre, l’Assemblée nationale se penchera sur la suspension de la réforme des retraites, proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Avant même l’ouverture des débats, les socialistes se félicitent d’avoir obtenu le scalp de ce « totem macroniste » en échange d’une non-censure du gouvernement. Les députés du camp présidentiel devraient ainsi s’abstenir, ouvrant la voie à une validation de la décision gouvernementale dans l’Hémicycle.

Sauf que La France insoumise (LFI) se prépare de nouveau à livrer bataille à ses anciens partenaires, comme elle n’a cessé de le faire depuis le début de la discussion budgétaire, mécontente du maintien de Sébastien Lecornu à Matignon. « Arnaque », « illusion », « tromperie », les qualificatifs désobligeants ont fusé ces dernières semaines dans la bouche des « insoumis ». « Nous allons voter contre car nous voulons une vraie suspension de la réforme des retraites ou son abrogation. Là, le gouvernement, qui ne fait que la décaler d’un an, nous demande de voter le calendrier de départ à 64 ans », justifie le député (LFI) de Haute-Garonne Hadrien Clouet.

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