Des chauffeurs de motos-taxis électriques, au guidon d’engins fournis par la société Spiro, devant l’une des cinquante stations de recharge, à Kigali, au Rwanda, le 2 juin 2023.

« Le plus gros investissement jamais réalisé dans la mobilité électrique en Afrique », s’enthousiasme le communiqué publié mardi 21 octobre par Spiro. La start-up, un leader des deux-roues électriques en Afrique, a annoncé avoir levé 100 millions de dollars d’investissements auprès de la banque africaine d’import-export Afreximbank, et d’un investisseur privé, dont le nom n’est pas divulgué. Une somme très élevée qui illustre le momentum que connaît ce secteur depuis environ un an.

A Nairobi, par exemple, hub économique d’Afrique de l’Est où les deux-roues circulent par dizaines de milliers pour acheminer à travers le trafic dense les passagers et les biens – courses quotidiennes, bonbonnes d’eau, tondeuses à gazon et même canapés –, les motos électriques, avec leur gros caisson de batterie (fabriquée en Chine) remplaçant le moteur thermique, sont de plus en plus visibles. Le fait que certaines applis de mobilité comme Uber ou Bolt, très utilisées, les aient ajoutées à leur offre n’y est notamment pas étranger.

Un chiffre précis et actualisé de leur nombre à travers le continent est difficile à établir tant il est fluctuant, mais la progression des deux-roues électriques a frôlé les 40 % entre mai 2024 et 2025, selon un récent rapport de l’Alliance africaine pour l’e-mobilité (AfEMA).

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