L’avion de l’équipe argentine des Boca Juniors, qui participe à la Coupe du monde des clubs, à son arrivée à l’aéroport de Miami (Etats-Unis), le 9 juin 2025.

Une compétition de football de plus, des déplacements en avion en plus et de la pollution en plus. Quatre jours avant l’ouverture de la Coupe du monde des clubs aux Etats-Unis, du 14 juin au 13 juillet, David Wheeler, ailier de Shrewsbury Town, club de troisième division anglaise et galloise, publiait une tribune dans le quotidien britannique The Daily Mirror. Son texte, signé par six autres joueurs, appelait la Fédération internationale de football (FIFA) à prendre davantage en compte les enjeux écologiques. Dans son viseur : les grandes compétitions organisées par l’instance mondiale et le sponsoring par des entreprises polluantes.

En octobre 2024, 120 footballeuses avaient déjà dénoncé, dans une lettre à la Fédération internationale, le partenariat de trois ans de la FIFA avec Saudi Aramco, une compagnie pétrolière saoudienne. « Quand on regarde les pratiques de la FIFA, c’est un peu la caricature de tout ce qu’il ne faut pas faire d’un point de vue écologique », analyse Elouan Lannuzel, trésorier du collectif les Climatosportifs et adepte du trail et du cross-country, interrogé par Le Monde.

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