
Une expansion « sans précédent ». La ruée sur le gaz naturel liquéfié (GNL) est en train de s’accélérer, au risque de compromettre définitivement « les objectifs climatiques mondiaux », affirme un collectif d’une douzaine d’ONG. Sur un site Internet mis en ligne mardi 2 décembre, ExitLNG, ces organisations – parmi lesquelles Reclaim Finance, Les Amis de la Terre ou l’allemande Urgewald – recensent le boom des projets de GNL, déjà en pleine renaissance depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, en février 2022.
L’offre mondiale de ce gaz convoyé par bateaux méthaniers après avoir été transformé sous forme liquide devrait s’accroître de 50 % d’ici à 2030. Une augmentation vertigineuse, liée notamment à l’impulsion donnée au secteur par les Etats-Unis, depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, en janvier. Le président américain, héraut autoproclamé de l’industrie fossile, a levé le moratoire décrété par son prédécesseur, Joe Biden, sur les nouveaux projets de GNL. Résultat, d’après le site ExitLNG, les Etats-Unis devraient représenter à eux seuls 40 % de l’augmentation mondiale des capacités d’exportation.
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