Lors de son premier discours en tant que vice-président, le 24 janvier, J. D. Vance, pourfendant la « culture de l’avortement à la demande », proclamait sous les applaudissements : « Je veux plus de bébés aux Etats-Unis d’Amérique ! » Ce contempteur des « femmes à chat sans enfant » avait aussi suggéré en 2021 que les parents puissent ajouter à leur vote celui de leurs enfants. La logique est la suivante : « Si vous n’investissez pas dans l’avenir de ce pays, vous ne devriez peut-être pas avoir la même voix. »

Dans sa « Big Beautiful Bill », le projet de loi budgétaire en cours d’examen au Congrès, Donald Trump a inclus un « baby bonus » de 1 000 dollars (environ 870 euros) placés sur un compte en banque pour chaque nouveau-né américain. Quelques semaines après son retour à la Maison Blanche, le 24 février, il avait déjà signé un décret promettant de soutenir la fécondation in vitro (FIV), décision pour laquelle il disait mériter l’élégant titre de « président de la fécondité ».

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