
Et revoilà Laurent Berger. Durant la soirée du mardi 16 septembre, l’ancien secrétaire général de la CFDT (2012-2023) s’est exprimé quelques minutes dans un cinéma parisien après la projection d’un documentaire où il occupe le premier rôle. Celui qui personnifia la mobilisation contre la réforme des retraites, en 2023, s’est retiré du devant de la scène depuis qu’il a quitté, la même année, la tête de la centrale cédétiste pour rejoindre le Crédit mutuel Alliance fédérale.
Mais il n’a pas non plus totalement disparu des écrans-radars et ses prises de parole sont toujours écoutées avec attention, une partie de la gauche voyant en lui un possible recours pour la représenter lors des combats électoraux à venir. Que les détracteurs de M. Berger se rassurent : à ce stade, l’intéressé continue d’affirmer qu’il n’est pas candidat à un mandat ou à des responsabilités élevées au sein de l’appareil d’État. Ce qui ne l’empêche pas de livrer un avis, à la fois critique et inquiet, sur la vie politique en France.
L’ex-numéro un de la CFDT est intervenu, mardi soir, dans une salle de l’Espace Saint-Michel qui proposait en avant-première Le dernier compromis. Ce film d’Anne Fonteneau suit à la trace M. Berger pendant la lutte contre la loi sur la retraite à 64 ans, promulguée en avril 2023. A l’origine, il était prévu que le long-métrage sorte sur les écrans durant l’été suivant. Mais la commercialisation a finalement été décalée, si bien que l’ancien responsable cédétiste réapparaît en tête d’affiche dans un climat de précampagne présidentielle.
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