Une rame du RER A, le 10 janvier 2020.

Lundi 20 octobre, dans le centre de maintenance de la RATP de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Eric Lohier, responsable technique de l’unité ingénierie et projets de matériels roulants ferroviaires de la RATP, installe sous une rame la dernière « semelle Wabtec », du nom de l’industriel américain qui l’a conçue. Cette opération marque l’achèvement de l’installation d’un nouveau système de freinage sur toutes les rames circulant sur la ligne du RER A, commencée en 2024. Celui-ci est révolutionnaire, puisqu’il permet de réduire les émissions de particules fines, nocives pour la santé, de 70 % en moyenne.

« On a osé ouvrir la boîte noire », se félicite Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), qui a financé cet investissement d’un montant de 1,25 million d’euros, et Jean Castex, PDG de la RATP. « Pendant longtemps, la RATP a hésité à aborder le problème, faute de solution », explique la présidente. Selon une étude réalisée par Airparif et Santé publique France publiée en janvier 2025, l’exposition aux particules fines (PM2,5) augmente les risques de maladies cardio-vasculaires, de maladies respiratoires et de diabète chez les Franciliens. Santé publique France estime à environ 40 000 par an le nombre de décès provoqués par cette pollution dans le pays.

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