
Le Qatar parviendra-t-il à ramener la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles de l’Alliance fleuve Congo-M23 (AFC-M23) à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un « accord de paix global » censé mettre fin aux violences qui déchirent l’Est congolais au plus tard le 18 août, rien n’a été signé et les négociations semblent au point mort. A la veille de la date butoir, un responsable qatari a déclaré à l’Agence France-Presse qu’un projet d’accord de paix avait été partagé avec les deux parties. Selon ce responsable, Doha s’apprêterait à « accueillir un important cycle de négociations » dans quelques jours. Sur le terrain, pourtant, la guerre se poursuit.
Kinshasa et les rebelles de l’AFC-M23 s’accusent mutuellement d’avoir violé le cessez-le-feu sur lequel les deux parties s’étaient engagées dans la déclaration de principe signée à Doha, le 19 juillet. Le 11 août, les rebelles dénonçaient les « manœuvres militaires offensives » de Kinshasa, évoquant d’importants mouvements de troupes. Le lendemain, les forces armées congolaises publiaient à leur tour un communiqué dénonçant l’attitude « belliciste » de l’AFC-M23 et les « multiples attaques » contre les troupes congolaises.
Il vous reste 81.38% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.