Athena, l’atterrisseur lunaire de la mission IM-2 d’Intuitive Machines, lors de son encapsulage à l’intérieur du cône de la fusée Falcon 9, à Huston (Texas), en 2025.

A l’heure où le personnel de la NASA est menacé par la purge de département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), où le programme spatial habité Artemis pourrait être remis en cause pour préférer aller planter un drapeau sur Mars, comme l’a annoncé Donald Trump le jour de son investiture à la Maison Blanche, rien ne semble se passer comme prévu pour les programmes spatiaux aux Etats-Unis.

Et pourtant, c’est bien une mission américaine qui s’apprête à partir en direction de la Lune. IM-2, la deuxième expédition lunaire de l’entreprise Intuitive Machines, a prévu un décollage dans la nuit du 26 au 27 février à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX. Direction le pôle Sud lunaire, là où les études ont montré que les ressources seraient nombreuses, ce qui semble propice pour accueillir les missions d’Artemis, voire pour construire une base lunaire d’ici quelques années.

« C’est une zone qui semble riche en ressources en raison des cratères toujours à l’ombre, détaille Pierre-Yves Meslin, chercheur en planétologie à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP). Cet environnement est idéal pour piéger dans la glace des éléments volatils comme l’hydrogène, qui pourrait donc s’y trouver en grande quantité. » En plus, ces cratères nombreux sont entourés de hauts plateaux dont l’ensoleillement permettrait d’y installer une base lunaire.

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