La minivoiture, comme sur des roulettes

Autrefois, les voitures sans permis étaient l’apanage des personnes âgées ou des conducteurs en délicatesse avec la préfecture de police, et momentanément privés du précieux document rose cartonné. Depuis peu, les quadricycles légers sont passés à l’électrique et reviennent se faufiler dans le trafic. Mieux protégé que sur un deux-roues, on peut conduire à partir de 14 ans ces « pots de yaourt » au design de plus en plus travaillé. Comme pour un scooter, il suffit de passer un brevet de sécurité routière (le permis AM, qui s’obtient en deux jours) pour prendre le volant d’une Citroën Ami, leader du marché, ou d’une Fiat Topolino, ainsi nommée en hommage à la Fiat 500 dont elle s’inspire lointainement.

Disponible en une seule couleur (turquoise), l’italienne existe aussi en version Dolcevita avec toit ouvrant. Rechargeable en quatre heures, elle permet de filer en faisant des pointes à 45 kilomètres-heure. L’autonomie est de 75 kilomètres, ce qui autorise pas mal de trajets près de chez soi avant de devoir rebrancher l’engin. Dessinée à Zurich et assemblée à Turin, la Microlino Lite est encore plus stylée. De forme arrondie, bleue ou noire, on y entre par l’avant en basculant la porte, comme dans une soucoupe volante ou un œuf de station de ski.

Si on ne sait pas (encore) faire de créneau, on peut la garer perpendiculairement au trottoir. Et, à partir de 16 ans, on passe le turbo ! Avec un permis B1 (version simplifiée du permis B), la Microlino standard fonce à 90 kilomètres-heure. Une fois majeur, on peut garder son âme d’enfant et s’offrir une Renault 5 E-Tech électrique aux couleurs pop et aux phares dessinés comme des yeux malicieux. Et conduire en grand la voiture qu’on faisait rouler petit dans le couloir, devant le chat en embuscade…