
L’opération a valeur de sérieux avertissement pour les opérateurs de téléphonie mobile. SpaceX a annoncé, lundi 8 septembre dans un communiqué, le rachat pour 17 milliards de dollars (14,5 milliards d’euros) de fréquences à l’opérateur EchoStar, en difficulté commerciale et financière, aux Etats-Unis.
Le groupe du milliardaire Elon Musk entend utiliser ce spectre radioélectrique, dont il disposera à partir du 30 novembre 2027, pour améliorer le service « direct to cell » de Starlink, sa constellation de satellites. Lancé le 9 février 2025 aux Etats-Unis, ce service permet de bénéficier, avec son smartphone, d’un réseau mobile sans passer par les réseaux terrestres des opérateurs classiques. Sur ses plus de 7 500 satellites, Starlink en possède environ 600 dédiés à cette technologie, lesquels font office d’antennes-relais depuis l’espace.
Dans sa communication conjointe avec EchoStar, Gwynne Shotwell, la présidente et directrice opérationnelle de SpaceX, argue que cette acquisition – une première pour le groupe en matière de fréquences mobiles – lui « permettra progresser dans [sa] mission visant à éliminer les zones blanches [où le téléphone ne passe pas] à travers le monde ». A l’en croire, Starlink continue de se positionner, pour les années à venir, en simple complément des opérateurs traditionnels, afin de proposer une solution dans les territoires peu ou pas peuplés qu’ils ne couvrent pas.
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