Alcide Ponga, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, le 8 janvier 2025.

Elle avait été créée en 1989, au lendemain de l’accord de paix de Matignon, en signe d’unité retrouvée après quatre ans de quasi-guerre civile. La Maison de la Nouvelle-Calédonie (MNC) à Paris va fermer, a annoncé lundi 22 septembre le gouvernement local, en pleine déconfiture depuis l’insurrection de mai 2024. « Nous n’avons plus les moyens de nos ambitions », a regretté son président (Rassemblement-Les Républicains) Alcide Ponga, cité par Les Nouvelles calédoniennes.

Le symbole est douloureux, à l’heure où le projet d’accord sur l’avenir politique du territoire, signé en juillet à Bougival (Yvelines) entre l’Etat, les indépendantistes et les non-indépendantistes, risque de ne pas aboutir. La MNC voulait en effet illustrer « le destin commun » appelé à rassembler les Kanak et les autres « victimes de l’histoire » calédonienne, notamment les descendants de bagnards. Installée près de l’Opéra dans un bel immeuble, on y entre par un chemin pavé de verre, qui débouche sur une grande case ornée des huit poteaux sculptés des aires coutumières autochtones, elle-même jouxtant le « salon du Broussard » – l’emblématique éleveur caldoche – et une bibliothèque.

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