Injection d’un antibiotique en intraveineuse pour une patiente atteinte d'une infection pulmonaire dans une clinique à Ollioules (Var), le 8 janvier 2024.

Fondée voilà plus de soixante-quinze ans, la Fondation pour la recherche médicale (FRM) est le premier financeur philanthropique de la recherche biomédicale en France. D’ordinaire discrète, la FRM alerte aujourd’hui sur la déconnexion entre l’état des connaissances en santé environnementale et les décisions politiques. Maxime Molina, le président du directoire de la FRM, plaide, dans un entretien au Monde, pour un renforcement de la réglementation des polluants chimiques tels que les pesticides, en ligne avec les résultats des travaux scientifiques récents.

Pourquoi la FRM s’investit-elle aujourd’hui dans le débat sur les liens entre santé et polluants chimiques ?

Depuis notre création, nous avons toujours eu une dimension généraliste, et nous avons à cœur de soutenir des projets de recherche dans toutes les disciplines, sur toutes les thématiques. Mais, depuis 2019, nous avons choisi de bâtir un axe spécifique sur la question santé-environnement : au cours des cinq dernières années, nous avons financé les projets de 83 équipes, pour environ 15 millions d’euros. Nous pensons désormais avoir, de notre côté, assez de recul pour porter une parole claire sur le sujet.

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