« Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie », affirme Emmanuel Macron

Emmanuel Macron s’entretient avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en marge des funérailles du pape François, à Rome, le 26 avril 2025.

« Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie », a affirmé lundi Emmanuel Macron dans un entretien publié par le magazine Paris Match, estimant avoir « convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions » contre Moscou.

« Les quinze prochains jours vont être clés pour essayer de mettre en œuvre ce cessez-le-feu » voulu par les Etats-Unis, accepté par l’Ukraine et défendu par les Européens, mais auquel la Russie n’a pas encore souscrit, a insisté le président français après la rencontre entre ses homologues américain, Donald Trump, et ukrainien, Volodymyr Zelensky, samedi au Vatican.

Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Keir Starmer et le président américain Donald Trump s’entretiennent avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au Vatican, le 26 avril 2025.
Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Keir Starmer et le président américain Donald Trump s’entretiennent avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au Vatican, le 26 avril 2025.

Emmanuel Macron a expliqué à l’hebdomadaire avoir parlé au président américain dès « la nuit de mercredi à jeudi pour l’inciter à adopter une ligne plus ferme » avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Il a aussi assuré qu’il « n’était pas prévu » qu’il « voie le président Trump » dans la basilique Saint-Pierre à Rome, mais qu’ils ont finalement « échangé quelques minutes ». « Je lui ai répété : “Il faut être beaucoup plus dur avec les Russes” », a-t-il rapporté.

« L’objectif est que les Américains puissent se rendre à Kiev assez rapidement, que nous puissions établir les conditions d’un cessez-le-feu et que nous travaillions en profondeur à des mesures d’accompagnement de ce cessez-le-feu pour le préserver du côté ukrainien. Il faut que nous soyons prêts, avec les Américains, à durcir le ton vis-à-vis de la Russie pour obtenir ce cessez-le-feu », a encore insisté le président français.

« Je considère que nous avons réussi, grâce à cet entretien au Vatican, à remettre la pression sur la Russie. C’était le but recherché, car il n’était pas juste que la pression s’exerce uniquement sur l’Ukraine », a-t-il estimé.

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