
Interrogé sur l’absence des boîtes Cachou Lajaunie sur son présentoir de confiseries, un jeune employé d’un Relay de la gare de Cergy (Val-d’Oise) affirme n’avoir jamais entendu parler de cette marque. A l’inverse, les boomeurs apprenant la disparition de ce bonbon historique à la réglisse et à la poudre de cachou s’en émeuvent. De même que plusieurs médias, reprenant l’information publiée, mercredi 3 septembre, par Actu Toulouse.
Ce site Web d’actualité locale (qui édite l’hebdomadaire Côté Toulouse) y expliquait qu’un internaute toulousain, attristé par la fin d’une saga sucrée commencée en 1880, venait de lancer une pétition intitulée « Sauvons les Cachous Lajaunie, trésor de notre patrimoine toulousain ». Le bonbon était, en effet, encore fabriqué dans la Ville rose au début de l’année 2025. Mais le propriétaire de la marque, la société italo-néerlandaise Perfetti Van Melle, a décidé, depuis, de mettre un terme à cette histoire en toute discrétion, au premier trimestre.
Recette immuable
« Cachou a été produit dans l’usine Mondelez de Toulouse jusqu’au début de l’année 2025. Après un examen attentif des performances de Cachou et en réponse à la baisse de la demande, Perfetti Van Melle a pris la difficile décision d’arrêter la production et la distribution de la marque française Cachou Lajaunie », réagit l’entreprise. Cette référence centenaire n’a pas échappé à la valse des fusions-acquisitions qui modèlent les géants mondiaux de l’agroalimentaire.
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