Eva Nguyen Binh, présidente de l’Institut français, lors des Ateliers de l’Institut, au Parc floral de Paris, le 18 juillet 2025.

A chacun son style. En inaugurant, le 18 juillet, les Ateliers de l’Institut français, une journée consacrée à la politique culturelle extérieure de la France, au Parc floral de Paris, le ministre des affaires étrangères et la ministre de la culture se sont montrés offensif pour l’un, pragmatique pour l’autre. Dressant un constat alarmant de l’état du monde, Jean-Noël Barrot a harangué le parterre de diplomates, attachés culturels et présidents d’institutions comme s’il s’adressait à des militaires. « Nous sommes dans la bataille des narratifs », « nous entrons ensemble en résistance », « la culture est une arme de dissuasion », a-t-il martelé, filant la métaphore guerrière.

Plus concrète, Rachida Dati a enjoint aux troupes d’avoir une « lecture plus réaliste de la situation ». Car « il n’y a plus de rente de situation ni de partenariat exclusif ». « Il faut revisiter nos actions et nos façons de faire, reconnaît Eva Nguyen Binh, présidente de l’Institut français. On n’est pas là pour tergiverser. On doit être actif et réactif dans des temps très courts et à la demande de nos autorités politiques»

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