
Après des années 2023 et 2024 difficiles, l’immobilier a repris des couleurs depuis janvier. « Nous sommes sortis du marasme et nous devrions nous situer à 925 000 transactions fin 2025, contre 845 000 fin 2024 », prévoit Thomas Lefebvre, vice-président data des sites d’annonces et d’estimation SeLoger et MeilleursAgents. Pour autant, ces derniers mois, la demande s’essouffle.
Le baromètre LPI-IAD, qui analyse la conjoncture sur plus 178 villes, constate que le printemps 2025 a été encourageant avec un mois de juin comparable à celui des années 2016 à 2019. Mais juillet, normalement l’un des meilleurs mois de l’année, a été décevant avec des ventes en recul de 9,3 % par rapport à juin. Même chose pour août. Ce mois d’été est rarement propice à l’achat immobilier et s’accompagne en moyenne d’un repli de 25 % par rapport à juillet. Or, la baisse a été plus forte cette année : 34,6 %.
Cette situation décevante s’explique par plusieurs facteurs, à commencer par des prix des biens mis en vente qui réaugmentent progressivement. Au cours des trois derniers mois, les logements ont augmenté de 3,1 % – il faut retourner au printemps 2020 pour retrouver une hausse aussi notable. En moyenne, en France, l’acquisition d’un logement se réalise aux alentours de 4 000 euros le mètre carré.
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