Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, au château de Windsor (Royaume-Uni), lors de la visite officielle du président américain Donald Trump, le 17 septembre 2025.

A peine un sujet semble-t-il sur la voie d’être résolu entre les Etats-Unis et la Chine qu’un autre réapparaît, comme si la tension entre Washington et Pékin devait être maintenue en permanence. Après TikTok, dont la version disponible aux Etats-Unis devrait passer sous pavillon américain, c’est le dossier Nvidia qui revient au premier plan. Le fournisseur des puces électroniques les plus performantes destinées à l’intelligence artificielle (IA) se retrouve au centre de l’affrontement entre les deux puissances.

Le régulateur chinois de la cybersécurité (SAMR) a ordonné aux grandes entreprises technologiques de ne pas acheter l’une des nouvelles puces de Nvidia, baptisée RTX Pro 6000D, conçue pour les applications industrielles d’intelligence artificielle et aux performances limitées, pour ne pas tomber sous le coup des embargos américains à l’export. Cette nouvelle interdiction, révélée mercredi 17 septembre par le Financial Times, intervient alors que le SAMR a affirmé lundi que Nvidia avait « violé la loi anti-monopole » chinoise, une accusation démentie par le groupe le lendemain. Elle intervient également quelques semaines seulement après que les géants chinois de la tech ont également reçu l’ordre de cesser de commander un autre modèle de puces Nvidia, les H20.

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