Le rappeur américain Kendrick Lamar lors du tournage de son clip « Not Like Us », à Watts (Californie), le 22 juin 2024.

A en croire la récente programmation de la salle Paris La Défense Arena, le rap américain s’est mis à l’heure de la parité. Dimanche 13 juillet, Mary J. Blige, « la reine du hip-hop soul » des années 1990, partageait l’affiche avec le gangsta rappeur 50 Cent. Deux jours plus tard, c’était au tour des deux poids lourds du rap et du R’n’B actuels, Kendrick Lamar et SZA, de donner un concert de près de trois heures ensemble.

Si les deux New-Yorkais avaient joué, dimanche, devant une Arena à moitié remplie et avaient dissocié leurs deux shows, il en fut tout autrement avec Lamar et SZA, qui jouent en France les 15 et 16 juillet. Les deux stars, dont les premiers albums ont été produits par le label T.D.E (Top Dawg Entertainment), et qui ont écrit plusieurs morceaux ensemble – dont le tube au plus d’un milliard de streams, Luther –, ont conçu un spectacle commun. Chacun chante ou rappe tour à tour vingt à trente minutes, soit au total plus d’une cinquantaine de morceaux issus de leurs deux répertoires. Leur Grand National Tour et ses vingt-trois concerts à travers les Etats-Unis et l’Europe est en passe de devenir la tournée la plus rentable de l’histoire du hip-hop, avec plus d’un million de billets vendus. Les deux dates parisiennes affichent complet avec 80 000 places parties comme des petits pains.

Il vous reste 69.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version