Le G7 menace la Russie de nouvelles sanctions si elle n’accepte pas la trêve

Les pays membres du G7 « ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l’Ukraine dans la défense de son intégrité territoriale et son droit à exister », écrivent-ils dans leur déclaration finale, en évoquant l’« agression » russe, une terminologie qu’évitait jusqu’ici le nouveau pouvoir américain.

Les chefs de la diplomatie du G7 se sont réunis pendant trois jours à La Malbaie, au Québec, au moment où l’unité du groupe – Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon – est fortement ébranlée par le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui s’est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et mène une guerre commerciale à ses proches alliés.

Ils ont également « appelé la Russie » à accepter à son tour la proposition de trêve de trente jours validée par l’Ukraine en début de semaine. Sans quoi, « de nouvelles sanctions » seront envisagées, a menacé le club des grandes démocraties industrialisées, parvenu à parler d’une même voix en dépit d’un contexte électrique. Les puissances du G7 ont aussi insisté sur la « nécessité de dispositifs de sécurité solides et crédibles » pour éviter « toute nouvelle agression » contre l’Ukraine.

Jusque-là tenus à l’écart des négociations autour d’un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis, les pays européens font des garanties de sécurité un élément essentiel d’une paix durable, alors que Donald Trump les a toujours reléguées au second plan.

« Il y a des points sur lesquels nous sommes en désaccord, mais il y en a beaucoup plus sur lesquels nous sommes d’accord et nous avons été capables de trouver des points de convergence », s’est félicité le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères britannique, David Lammy.

L’Ukraine a été le sujet numéro un de ce sommet multilatéral, qui a eu lieu juste après l’accord donné par Kiev à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de trente jours, plus de trois ans après le début de l’invasion russe.

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