Aux Mondiaux de Singapour, deux duels faisaient frémir d’avance les épris de natation. Le premier, chez les hommes, a souffert d’une contrariété inattendue. On attendait David Popovici et Pan Zhanle en finale de l’épreuve reine, le 100 m nage libre. Or, si le Roumain s’est bien offert le sacre, il n’a pas eu à lutter contre le Chinois, champion olympique et recordman du monde, éliminé au tour précédent. L’épilogue du 800 m nage libre féminin, samedi 2 août, devrait rattraper le coup, avec son choc annoncé entre la nouvelle reine des bassins, Summer McIntosh, et celle qui le fut avant elle, Katie Ledecky.
Si l’Américaine, âgée de 28 ans, pourrait sembler plutôt en fin de carrière, elle reste en réalité une force majeure de son sport, comme elle l’a montré lors des Jeux de Paris à l’été 2024 en décrochant deux médailles d’or (sur 800 m et 1 500 m nage libre). Summer McIntosh, âgée de 18 ans et déjà triple championne olympique, rêve de l’éclipser : elle vise cinq titres lors de ces Mondiaux, afin d’égaler la performance de son idole, Michael Phelps, à Melbourne en 2007.
Sur le chemin de la jeune Canadienne – qui a déjà remporté trois finales (200 m 4 nages, 200 m papillon, 400 m nage libre) à Singapour – se dresse donc Katie Ledecky, et son exceptionnelle longévité. Depuis treize ans et son premier sacre olympique, à 15 ans, à Londres 2012 sur 800 m nage libre, la native de Washington DC est une garantie de succès au plus haut niveau. Dans la cité-Etat asiatique, elle dispute ses septièmes Mondiaux. Les premiers remontent à ceux de Barcelone (Espagne), en 2013.
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