Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, lors du discours de clôture du rendez-vous de la droite (Les Républicains), à Port-Marly (Yvelines), le 7 septembre 2025.

Bruno Retailleau a fait de l’« honnêteté » son mantra politique et un slogan pour inciter à l’adhésion. « La droite que je veux, c’est celle qui défend d’abord la France des honnêtes gens », répète le président du parti Les Républicains (LR) depuis le 18 juin et le lancement de cette campagne d’affichage. Cependant, LR risque d’être moins à l’aise pour défendre ce leitmotiv après la décision de justice concernant Nicolas Sarkozy, le dernier président de la République de droite (2007-2012).

Plusieurs dirigeants LR ont pourtant dénoncé, jeudi 25 septembre, sa condamnation à cinq ans de prison par le tribunal judiciaire de Paris pour association de malfaiteurs dans le cadre du possible financement libyen de sa campagne présidentielle, en 2007. Une peine assortie d’un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire, qui rend son emprisonnement inéluctable.

« Ce traitement exceptionnel, que rien ne justifie, dit tout de ce jugement politique, s’indigne, sur le réseau social X, le numéro 2 de LR, l’eurodéputé François-Xavier Bellamy. S’ils croyaient tant à leur sentence, qu’est-ce que les juges avaient à craindre d’attendre une décision d’appel ? » Comme avec la condamnation de Marine Le Pen dans l’affaire des assistants des eurodéputés du Rassemblement national (RN), c’est le principe de l’exécution provisoire qui est critiqué.

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