Les enjeux d’une décision historique

Nicolas Sarkozy a-t-il noué un « pacte de corruption » avec l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi afin qu’il abonde sa campagne victorieuse de 2007, en échange d’un retour en grâce du dictateur sur la scène internationale ?

La 32ᵉ chambre du tribunal judiciaire de Paris doit rendre son jugement aujourd’hui, après trois mois de procès en début d’année, sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.

Ils sont 12 prévenus, dont l’ancien chef de l’Etat et trois anciens ministres ; il est, lui, poursuivi pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs », il risque dix ans de prison.

Le Parquet national financier a requis sept ans de prison ferme contre l’ancien président, ainsi que 300 000 euros d’amende et l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, assortie d’une inéligibilité et de l’interdiction d’exercer une fonction juridictionnelle pendant cinq ans.

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