Jonathan Rowe, devant le Rennais Christopher Wooh, lors de sa dernière apparition avec le maillot de l’OM, à Rennes, le 15 août 2025.

Une semaine après son altercation avec Adrien Rabiot, Jonathan Rowe a déjà retrouvé un employeur, à environ 700 kilomètres de Marseille. L’attaquant anglais de 22 ans s’est engagé avec le club de Bologne, en Italie, a annoncé l’OM, dimanche 24 août.

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Arrivé sur la Cannebière en 2024, l’international espoirs « portera en 2025-2026 les couleurs du club italien », a indiqué le club phocéen dans un communiqué, en lui souhaitant « une pleine réussite pour la suite de son parcours ». Jonathan Rowe a disputé 30 matchs avec l’OM la saison dernière, inscrivant 3 buts et délivrant 4 passes décisives.

Ce transfert, pour lequel ni la durée ni le montant n’ont été divulgués, a été confirmé par Bologne, qui évolue en Serie A, la première division italienne. Selon les médias italiens et La Provence, il s’agirait d’un contrat de quatre ans et le montant du transfert avoisinerait 19,5 millions d’euros.

« Une montagne russe d’émotions »

Dans un message d’adieu posté sur son compte Instagram, le joueur a exprimé ses remerciements aux Marseillais, sans allusion explicite à ses récents déboires. « Cela a été une montagne russe d’émotions, mais je tiens à vous remercier sincèrement pour la foi et le soutien que vous avez eus en moi tout au long du chemin », a-t-il écrit, en français.

« Je ne veux pas entrer dans trop de détails. Je veux me concentrer sur les remerciements aux joueurs, aux entraîneurs et au personnel [en coulisse] de m’avoir poussé jour après jour à me battre » pour l’OM, a-t-il ajouté. « Bonne chance mon frère », lui a notamment répondu un autre Anglais de l’effectif olympien, Mason Greenwood.

Considéré comme transférable depuis plusieurs semaines, Jonathan Rowe avait été officiellement écarté par le club marseillais après la bagarre qui l’a opposé à son coéquipier Adrien Rabiot, le 15 août, dans le vestiaire, après la défaite de l’OM (1-0) à Rennes, en ouverture de la saison de L1.

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Le président du club phocéen Pablo Longoria avait par la suite dénoncé auprès de l’AFP « un événement d’une gravité et d’une violence extrême, quelque chose d’inouï », justifiant le choix de placer les deux joueurs sur la liste des transferts.

Si la mesure a été décrite comme irrévocable par les dirigeants de l’OM, l’entraîneur Roberto De Zerbi a ouvert la porte à une réconciliation avec Adrien Rabiot, samedi, après la victoire (5-2) contre le Paris FC, en espérant qu’il y ait « les conditions pour réparer les choses ».

Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’OM, veut « tendre la main » et « réparer les choses » avec Adrien Rabiot

Est-ce un nouveau rebondissement dans l’affaire qui agite l’Olympique de Marseille depuis une semaine ? L’entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi, a ouvert la porte, samedi 23 août, à une réconciliation avec Adrien Rabiot, mis à l’écart du club depuis une altercation avec son coéquipier Jonathan Rowe, le 15 août, à Rennes. Après la victoire (5-2) de l’OM face au Paris FC, le coach italien a affirmé vouloir « tendre la main » au joueur français.

« Je n’en ai encore parlé ni avec Pablo Longoria [le président de l’OM] ni avec Medhi Benatia [directeur du football de l’équipe]. Mais même s’il a fait une erreur, j’espère, et pas seulement pour la valeur du joueur, mais aussi pour celle de la personne, qu’il y a les conditions pour réparer les choses », a expliqué De Zerbi en conférence de presse. « Je ne suis pas la personne qui ferme les portes, à personne. Je ne suis pas le seul à décider. Au contraire, c’est d’abord le club plus que l’entraîneur qui doit décider », a-t-il ajouté.

« Mais je tends la main à tout le monde. Si je peux aider à résoudre cette chose, je suis prêt à tout faire », a encore développé De Zerbi. « La volonté de réparer doit être celle de tous. Il faut évaluer beaucoup de choses au plan humain. Mais je suis une bonne personne, et Adrien aussi. Il faut parfois faire un pas en arrière avec intelligence et humilité », a également expliqué le technicien.

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