
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé, mercredi 24 décembre, le Hamas de violer l’accord de cessez-le-feu à Gaza et promis de riposter après qu’un militaire a été blessé par un engin explosif à Rafah, dans le sud du territoire palestinien.
Dans un communiqué, le bureau du premier ministre appelle le Hamas à respecter pleinement l’accord d’octobre, qui prévoit notamment la démilitarisation du groupe islamiste et lui interdit de participer à la gouvernance de l’enclave. « Israël réagira en conséquence », ajoute le communiqué.
Selon l’armée israélienne, un engin explosif a été déclenché mercredi contre un véhicule militaire dans la zone de Rafah, blessant légèrement un officier qui a été évacué « pour recevoir des soins médicaux à l’hôpital ».
Un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a, de son côté, déclaré que l’explosion de Rafah avait été causée par des bombes posées par Israël, et que le Hamas en avait informé les médiateurs, a rapporté un média palestinien sur Telegram.
Les violences ont diminué mais n’ont pas cessé depuis l’entrée en vigueur de la trêve dans la bande de Gaza, le 10 octobre, les belligérants s’accusant régulièrement de violer le cessez-le-feu.
Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, Israël a tué plus de 400 personnes dans le territoire depuis la suspension officielle des hostilités.



