Gagner en Islande n’est pas une sinécure et quand l’équipe de France y parvient, cela se fait généralement dans la douleur. En revanche, en cas d’échec, elle ne perd jamais contre les « Strákarnir okkar » (« Nos garçons »), puisque les Bleus sont désormais invaincus en dix-sept matchs contre la sélection venue du Nord. Incapables de l’emporter, les joueurs de Didier Deschamps ont donc concédé le nul (2-2), lundi 13 octobre à Reykjavik, et devront attendre le mois de novembre pour valider leur billet pour la Coupe du monde 2026.
L’affaire est tout de même bien embarquée et, s’il fallait appliquer un peu de baume adoucissant après ce résultat frustrant au regard de la domination tricolore, on précisera que les Bleus n’auraient finalement pas pu se qualifier, ce lundi, même en cas de victoire, car l’Ukraine s’est imposée dans le même temps contre l’Azerbaïdjan (2-1). Malgré tout, le résultat a été difficile à avaler pour le sélectionneur et ses joueurs, à commencer par Mike Maignan.
Le capitaine du soir, en l’absence de Kylian Mbappé, a vécu ce match que tous les gardiens abhorrent, à devoir aller chercher le ballon au fond de ses filets à deux reprises, sans n’avoir rien eu à faire de plus que d’observer la rencontre de loin. Mike Maignan a été peu sollicité et surtout, peu aidé par sa défense sur les deux buts islandais. Contrairement à l’attaque, ce secteur était pourtant épargné par les blessures et les quatre joueurs (Jules Koundé, Dayot Upamecano, William Saliba et Lucas Digne) alignés devant lui sont les titulaires en force du moment.
Il vous reste 72.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
