A l'Estaque, dans le 16ᵉ arrondissement de Marseille, au lendemain de l'incendie qui a ravagé les quartiers nord, les pompiers inspectent encore quelques maisons, le 9 juillet 2025.

Comment un incendie dont le départ a été signalé trois heures plus tôt a-t-il pu ravager complètement ou rendre inhabitables plus de 70 logements dans la deuxième ville de France ? Une semaine après le feu qui, dans l’après-midi du mardi 8 juillet, a touché plusieurs quartiers de la limite nord de Marseille, la question alimente la colère de ceux qui ont vu leur maison et leurs biens partir en fumée. Ce jour-là, le mistral soufflait à plus de 80 km/heure et la végétation, garrigue et pinède, affichait un niveau de sécheresse exceptionnel facilitant la propagation du sinistre. Mais les victimes des flammes en sont persuadées : quelque chose n’a pas fonctionné dans la gestion de la crise.

Mardi 15 juillet, leurs interrogations n’ont pas trouvé de réponses au cours d’une réunion organisée par la ville de Marseille au centre social de l’Estaque (16e). Le bâtiment municipal, situé à moins de cent mètres de la bordure de la zone incendiée, est devenu un lieu de ressources pour les sinistrés. Il accueille certains délogés, distribue eau et vêtements et propose un soutien psychologique ou administratif.

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