Bonne nouvelle pour les vacanciers séduits par leur station balnéaire ou leur village de montagne et qui veulent y faire l’acquisition d’une résidence secondaire, le marché y est actuellement à l’avantage des acheteurs.

Première raison : ces derniers sont moins nombreux et ont donc plus de choix. « On a eu 25 acheteurs par jour les bonnes années, si on en reçoit 10 par jour en ce moment, on est contents », lance Marie-Céline Chavanne, responsable de Sotheby’s International Realty en Midi-Pyrénées. Une baisse de pouvoir d’achat, les tensions internationales ainsi qu’un marché immobilier qui a regagné un niveau normal après quelques années de forte demande : tout concourt à ce que les acheteurs ne se pressent pas en nombre.

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Autre phénomène pointé du doigt par les professionnels de l’immobilier : les règles de plus en plus strictes concernant les locations touristiques. « Certains clients, notamment étrangers, aimeraient bien acheter, mais ils voudraient pouvoir rentabiliser leur résidence secondaire en louant lorsqu’ils sont absents et ils reculent quand ils s’aperçoivent que c’est interdit », constate Philippe Thomine-Desmazures, directeur de l’agence Barnes Côte basque qui travaille notamment sur Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Anglet (Pyrénées-Atlantique).

Des prix qui restent élevés

Les grandes villes de la côte basque, mais aussi Bordeaux, Saint-Malo, ainsi que bon nombre d’agglomérations situées sur la côte méditerranéenne, comme Marseille, Sète, Aix-en-Provence, Nice, limitent fortement la possibilité de louer sa résidence secondaire à des touristes.

Seuls les propriétaires de résidence principale peuvent se lancer dans le meublé de tourisme et seulement dans la limite de 90 ou de 120 jours par an. Même chose pour Annecy ou certaines communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc. Les acheteurs peuvent aussi être découragés par des prix qui restent élevés dans les zones touristiques. « Dans ces secteurs, les acquéreurs disposent de moyens financiers et cela maintient les prix à un niveau élevé », explique Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).

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