C’est la hausse du coût moyen par poste de travail en 2023 sur toute la France. Après une progression marquée et continue du coût de l’environnement de travail depuis 2020, la tendance haussière semble ainsi doucement ralentir avec un coût de 11 051 euros par poste de travail en 2023, contre 10 668 euros l’année précédente, a révélé l’IDET, l’association des professionnels des environnements de travail, lundi 2 décembre. « Mais la hausse du coût de l’environnement de travail serait bien supérieure s’il n’y avait pas eu le “flex office”. Pour cet exercice, on a eu moins de postes de travail – (105 000) que de collaborateurs (126 000) – », commente Hubert Labouche, secrétaire général adjoint, chargé des études de l’IDET.

Cette association professionnelle représentant la filière des environnements de travail analyse chaque année les dépenses des entreprises consacrées à l’environnement de travail (postes de travail, services aux collaborateurs, sécurité, consommables, performance environnementale…) pour établir les « Buzzy Ratios ». Déterminés à partir des budgets des services généraux, ils intègrent les coûts directs (loyers, maintenance, fourniture de services, etc.) et les coûts indirects (fournitures, téléphonie, flotte de véhicules, etc.).

Ce qui permet de suivre l’évolution du coût de l’environnement de travail par poste et d’en comprendre les causes. « Les trois tendances importantes de l’année sont l’inflation, qui a réévalué les coûts des contrats de location, le “green building”, qui nécessite des investissements, et la qualité de vie au travail, qui exige de nouveaux espaces pour le travail hybride », explique M. Labouche. « En surveillant de près les fluctuations des besoins en espace, ces professionnels ont réussi à minimiser la hausse des dépenses immobilières dans les entreprises », commente l’IDET. C’est ainsi que la moindre hausse de 4 % en 2024 recouvre, en fait, une hausse du prix de l’immobilier qui a été compensée par l’usage flexible des bureaux.

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