Vladimir Poutine lors d’une réunion de travail consacrée aux conclusions du sommet russo-américain en Alaska, au Kremlin, à Moscou, le  16 août 2025. Photo fournie par le service de presse du Kremlin.

Pas un mot, pas une initiative. Une semaine après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump à Anchorage, en Alaska, le 15 août, Vladimir Poutine n’a toujours pas publiquement donné de suite favorable à ce sommet censé lancer un processus de paix en Ukraine.

Le président américain, lui, a, depuis, multiplié les propos paradoxaux. Lundi 18 août, il a reçu à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, avec les principaux dirigeants européens. Des deux côtés de l’Atlantique, les concessions et les propositions possibles à faire à Moscou alimentent le débat. Le chef du Kremlin, lui, se mure dans le silence.

Tout en bénéficiant d’une réhabilitation diplomatique, Vladimir Poutine n’a pas bougé de ses exigences maximalistes et n’a consenti aucun compromis significatif. Sa priorité : gagner à la fois la confiance de Washington et du temps sur le front. Il préserve sa relation avec Donald Trump et évite de nouvelles sanctions. Comme souvent, il joue sur les divergences entre Occidentaux et sème le trouble. Il dit œuvrer pour la paix avec les Etats-Unis afin de mieux faire porter à l’Union européenne la responsabilité d’un possible échec.

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