Donald Trump s’entretient avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, à Washington, le 17 octobre 2025.

La discrétion est de mise, mais l’inquiétude, voire la consternation, sont palpables. Si les dirigeants européens cherchent à ne pas braquer Donald Trump, ils entendent profiter de leurs prochaines rencontres, jeudi 23 octobre à Bruxelles, puis vendredi 24 à Londres, pour tenter de faire front, encore et encore, dernière l’Ukraine, de nouveau mise en demeure par le président américain d’accepter une négociation avec la Russie de Vladimir Poutine.

Les récents pourparlers entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, vendredi 17 octobre à Washington, ont douché les espoirs du chef de l’Etat ukrainien et de ses alliés du Vieux Continent. « Trump a repris de nouveau tous les éléments de langage de Poutine », juge un diplomate européen, « on repart de zéro alors que les Européens avaient réussi, après le fiasco du sommet d’Anchorage [en Alaska], le 15 août, à obtenir son oreille ».

Bien qu’elle semble des plus incertaines, la perspective d’une rencontre au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest, esquissée en fin de semaine dernière par la Maison Blanche, est de surcroît perçue comme une « humiliation » par les responsables du Vieux Continent, en raison de la proximité affichée des dirigeants américain et russe avec le premier ministre illibéral hongrois, Viktor Orban.

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