Gabriel Attal, lors d’un meeting du parti Renaissance, à la Cité du cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 6 avril 2025.

C’est avec la promesse de « renverser la table » que Gabriel Attal aborde la rentrée politique. L’ancien premier ministre (janvier-septembre 2024) est décidé à « briser les tabous institutionnels, constitutionnels et administratifs », a déclaré, jeudi 21 août, l’un de ses proches à l’Agence France-Presse. Il souhaite, en outre, briser un autre tabou, sociétal celui-là : son cabinet a en effet annoncé, le même jour à plusieurs médias, dont Paris Match et Le Figaro, la volonté du secrétaire général de Renaissance d’ouvrir une réflexion sur la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) par l’intermédiaire d’une convention thématique.

Cette convention prend la forme d’un groupe d’élus et d’experts coordonné par la députée Renaissance de l’Isère Camille Galliard-Minier, explique le parti. Le groupe, qui a déjà commencé ses travaux, doit mener des auditions et formuler des préconisations. Les conclusions de la convention devraient ensuite être présentées lors d’une conférence de presse en octobre ou en novembre, puis soumises au vote des adhérents. Ces propositions pourraient ensuite être intégrées au programme du parti pour l’élection présidentielle de 2027.

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