Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, du parti Les Républicains, sortent de leur rencontre avec le président de la République, Emmnauel Macron, à l’Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025.

Quand la confidence est lâchée à une vingtaine de journalistes, elle n’en est plus vraiment une. « Dans le fond, je savais que ce gouvernement ne volerait pas très loin », avouait, lundi 6 octobre, Bruno Retailleau depuis un salon de la place Beauvau. La veille, le ministre de l’intérieur (tout juste renommé) avait contribué à faire exploser en vol ledit gouvernement, et encore plus tôt que redouté.

Il lui avait suffi de 185 signes, un message sur X écrit sur le coup de la colère pour dénoncer une équipe gouvernementale qui « ne reflète pas la rupture promise » avec ces macronistes sur le retour (Bruno Le Maire, ministre des armées, en tête). Le président du parti Les Républicains (LR) n’imaginait pas que Sébastien Lecornu remonterait à bord cinq jours plus tard avec pour consigne de laisser les présidentiables à terre.

A 64 ans, le Vendéen a gagné ce titre en plus d’un an passé au ministère de l’intérieur. Immigration (« qui n’est pas une chance »), insécurité ou encore relation avec l’Algérie, l’ancien sénateur allume et assume toutes les polémiques. Il sature l’espace médiatique, mais la droite en redemande. Elle voit enfin en lui un chef. Mieux, un espoir de retour au pouvoir. Laurent Wauquiez n’y résiste pas, écrasé lors de l’élection interne en mai.

Il vous reste 78.35% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version