« C’est le nerf de la guerre. » L’expression revient en boucle au sein des médias pour qualifier Google Discover, devenu l’un des principaux pourvoyeurs de trafic des sites Web. Lancé en 2018 aux Etats-Unis, puis déployé à l’international, ce flux qui propose des contenus susceptibles d’intéresser l’utilisateur (car basé sur l’historique de recherche, les centres d’intérêt, la géolocalisation) a fortement progressé depuis la pandémie de Covid-19. Son explosion a notamment été favorisée par le désengagement de Facebook dans l’information, en 2023, ou encore la fin de Apple News, en 2024.

Google Discover, présent sur Android, dans l’application Google sur iOS (le système d’exploitation de Apple) et dans le moteur de recherche Google Chrome, est aujourd’hui la principale porte d’entrée des lecteurs pour les éditeurs de presse. Sur près de 821 millions de clics enregistrés par les médias en provenance de Google en décembre 2024, 69,3 % arrivaient de Discover, 23 % du moteur de recherche (Google Search) et seulement 7,7 % de Google Actualités, selon une étude de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG) publiée en mars. Plus largement, en 2024, 67 % du trafic total des éditeurs français venait de Google (moteur de recherche, Discover et Actualités cumulés), selon cette même étude.

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