Donald Trump s’adresse aux journalistes devant la Maison Blanche, à Washington, le 26 septembre 2025.

Donald Trump s’est avancé près de la petite foule, souriant et sûr de lui. « On dirait qu’il va y avoir un accord sur Gaza… Je pense que c’est un accord qui ramènera les otages. Ce sera un accord qui fera cesser la guerre. Ce sera la paix », a-t-il lancé un brin énigmatique, vendredi 26 septembre, devant les journalistes, en quittant la Maison Blanche pour se rendre au tournoi de golf de la Ryder Cup.

Trois jours avant de recevoir le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le président américain agissait comme s’il ne fallait pas tenir compte des propos belliqueux lancés par son fidèle allié à la tribune des Nations unies appelant à « finir le travail » à Gaza. Mais il semble convaincu de pouvoir réussir là où tous les autres ont échoué : obliger le chef de l’Etat hébreu à cesser son offensive militaire dans l’enclave palestinienne en acceptant un ultime « deal ».

Allié indéfectible d’Israël, Donald Trump a pu être sensible aux arguments des représentants de l’Arabie saoudite, du Qatar, de l’Egypte, des Emirats arabes unis, de la Turquie ou de la France l’incitant à hausser le ton face au chef du gouvernement israélien. Un intense travail diplomatique a été mené ces derniers jours en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, qui se tenait à New York entre le 22 et le 26 septembre.

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