Christian Estrosi : « La violence, le rejet de la laïcité font partie du quotidien des enseignants »

Appelé, sur TF1, à réagir à l’incident survenu hier à Tourcoing (Nord), où une élève a été placée en garde à vue, car soupçonnée d’avoir giflé une enseignante de son lycée qui lui aurait demandé de retirer son voile, le vice-président du parti Horizons, Christian Estrosi, a estimé que « la violence, le rejet de la laïcité font partie du quotidien des enseignants », et que « chaque fois qu’un enseignant veut faire un rappel à la loi, il risque d’être frappé ».

Selon lui, « systématiquement, il doit y avoir exclusion de l’élève », ainsi que des « poursuites judiciaires » contre l’élève, mais aussi contre sa famille s’il est avéré que « [son] éducation pousse à ça ». « Nous le devons à tous les enfants », a-t-il poursuivi.

« Ce n’est pas un incident isolé », a jugé le maire de Nice, qui a estimé que « beaucoup » se sont produits « avant [l’assassinat terroriste de l’enseignant] Samuel Paty, qui a été une sorte de révélateur ».

D’après une source policière citée par l’Agence France-Presse, l’enseignante du lycée Sévigné, à Tourcoing, aurait demandé à une élève de retirer son voile dans la cour, mais la lycéenne, qui s’apprêtait à sortir de l’établissement, aurait refusé. L’élève aurait alors giflé sa professeure, qui aurait répliqué en lui donnant à son tour une gifle, selon cette source, selon qui l’élève aurait ensuite porté plusieurs coups à son enseignante.

« Une mesure conservatoire a d’ores et déjà été prise à l’encontre de l’élève en cause pour lui interdire l’accès à l’établissement jusqu’à réunion de son conseil de discipline », a fait savoir la ministre de l’éducation, Anne Genetet, sur X.

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