François Chaignaud, à Pantin, en 2023.

Avec neuf productions conçues en complicité avec d’autres artistes, dont le plasticien Théo Mercier et le beatboxeur Aymeric Hainaux, le danseur et chorégraphe François Chaignaud, 42 ans, tend un arc sur deux décennies de travail lors de cette nouvelle édition du Festival d’automne. Il met en avant son goût revendiqué pour les mutations et les identités multiples au gré de collaborations variées. Entre danse, chant, musique live et costumes, le nouveau directeur du Centre chorégraphique national de Caen en Normandie, à partir de janvier 2026, impose une esthétique aventureuse et chatoyante.

Quels sont les enjeux de ce portrait, véritable cadeau offert par le Festival d’automne ?

Oui, c’est un cadeau ! Ce portrait me permet de présenter neuf projets dans lesquels je danse et tourne toujours. Un des enjeux est de montrer ce qui d’ordinaire ne se voit jamais, et qui pourtant constitue la trame de mon métier et de ma vie : comment circuler constamment d’une pièce à l’autre, d’un corps à l’autre. J’enchaîne parfois sur une saison une dizaine de spectacles aux échelles, aux esthétiques et aux enjeux variés. Un soir, je présente Radio Vinci Park, avec un motard, et le lendemain, j’interprète Gold Shower, avec Akaji Maro. Ce portrait met en lumière, à Paris, où je vis, la plasticité, la versatilité sur lesquelles ma pratique de la danse se fonde.

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