De gauche, comme de droite, les politiques français rendent hommage au pape François

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué sur X un pape « des pauvres et des opprimés », ayant « accompagné les croyants dans une période de profonds bouleversements ». Sur X aussi, l’ancien président François Hollande a déclaré que « le pape François avait voulu donner à son pontificat une dimension résolument sociale »« Il a tenté d’engager le Vatican dans la dénonciation des abus sexuels dont il avait admis l’ampleur », a-t-il également souligné.

« Le pape François est mort sans avoir vieilli. Humble, il restera de sa vie d’homme d’Eglise le souvenir du don de soi », a commenté de son côté le garde des sceaux, Gérald Darmanin, ce lundi sur X.

« Dans un monde tenté par le repli identitaire, le pape François osait parler de fraternité, “fratelli tutti”, tous frères », a relevé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a elle estimé qu’il « avait mieux compris l’écologie et la génération climat que beaucoup de politiques ». Pour le député de La France insoumise, Eric Coquerel, « le pape François fut sincèrement et fortement du côté des déshérités, des peuples persécutés et de la paix ».

Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a également eu un mot, après l’annonce de la mort du pape. « Sa mort touche particulièrement le 1,4 milliard de catholiques dont il était le pasteur. Son souci constant des pauvres restera le grand marqueur de son pontificat », a écrit sur X Bruno Retailleau, qui présente « aux catholiques de France », ses « sincères condoléances ».

Le président du parti d’extrême droite Reconquête !, Eric Zemmour, a lui estimé que « pour certains catholiques, son pontificat fut une épreuve dans leur foi dans l’Eglise »« Mais aujourd’hui, les polémiques doivent se taire. »

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