Kylian Mbappé célèbre son but inscrit face à l’Azerbaïdjan au Parc des Princes, à Paris, le 10 octobre 2025.

Il fallait voir le public du Parc des Princes s’enfoncer chaque minute un peu plus dans son siège, comme accablé par cette première période fastidieuse. La mi-temps allait être sifflée, certains spectateurs persuadés que rien ne pouvait survenir dans ces conditions étaient déjà partis se restaurer, Didier Deschamps pestait dans sa zone technique devant le triste spectacle proposé par ses joueurs, quand Kylian Mbappé débloqua seul ce France-Azerbaïdjan.

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Les Bleus se sont imposés sans briller face à la 124ᵉ nation mondiale (3-0), vendredi 11 octobre, mais il a fallu, contre toute attente, s’armer de patience pour voir un but et compter sur une accélération du capitaine tricolore à quarante mètres des buts adverses. Un premier joueur éliminé d’un crochet, deux autres d’une accélération puis un quatrième d’une ultime feinte avant de marquer d’une frappe limpide (1-0, 45ᵉ+ 2). Sept secondes de grâce pour permettre à l’équipe de France de percer, enfin, cette défense azerbaïdjanaise si tenace.

Avant de céder, ce mur rouge avait causé bien des maux de tête aux ouailles de Didier Deschamps, incapables d’y trouver les espaces suffisants pour combiner, pas aidés par une circulation de balle trop indolente. « Ça ronronnait beaucoup trop en première période », a déploré le sélectionneur après le match. Dans cette approche sans fin vers le but adverse, Kylian Mbappé se démenait pour donner un allant, comme après quinze secondes de jeu et cette frappe puissante après une perte de balle azerbaïdjanaise.

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