L’ailière française Joanna Grisez lors du match de la Coupe du monde féminine de rugby face à l’Afrique du Sud, le 7 septembre 2025 à Northampton (Royaume-Uni).

Le match entre la France et l’Afrique du Sud, dimanche 7 septembre, était présenté comme la bataille de la mêlée, celle où la puissance des premières lignes fait la différence. Dans ce secteur de jeu, l’équipe des Women Boks, bien dotée en gabarits imposants, était crainte, tant elle avait impressionné contre l’Italie il y a une semaine. Mais à Northampton (Royaume-Uni), les Françaises, appliquées de la première à la dernière minute, ont nettement remporté le bras de fer (57-10), lors de la « finale » du groupe D de la Coupe du monde de rugby. Marine Ménager et ses coéquipières s’évitent ainsi un périlleux quart de finale contre les Néo-Zélandaises, championnes du monde en titre, et affronteront les Irlandaises, le 14 septembre (14 heures, heure de Paris), à Exeter.

Les joueuses entraînées par Gaëlle Mignot et David Ortiz ont vite rassuré sur leur capacité à répondre au défi physique des Sud-Africaines. Elles savaient à quoi s’attendre depuis que les deux équipes ont partagé un entraînement à Marcoussis (Essonne) lors du dernier Tournoi des six nations. Les Boks, hommes ou femmes, c’est du brutal. Les premiers impacts l’ont montré. « Tout le monde parle de la mêlée sud-af’, j’aimerais que dimanche soir, on parle de la mêlée française », insistait Gaëlle Mignot avant la rencontre. Dont acte : au bout de vingt-cinq minutes, ses joueuses menaient (19-3) grâce à deux essais inscrits à la suite de mêlées victorieuses.

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