Florence Foresti, lors de la 45e cérémonie des césars, salle Pleyel, le 28 février 2020.

Florence Foresti a été couronnée humoriste de l’année lors de la première édition des Auguste de l’humour, une nouvelle cérémonie consacrée à la discipline, qui s’est tenue lundi 3 février au soir à Lille. Sept prix ont été décernés dans sept catégories. Chaque lauréat s’est vu remettre un Auguste, une statuette créée pour l’occasion.

Pierre-Emmanuel Barré, qui a fait son retour à la radio en septembre sur Radio Nova dans l’émission de Guillaume Meurice, « La Dernière », a remporté le prix du chroniqueur d’humour de l’année. L’Auguste du spectacle d’humour a, quant à lui, été attribué à Manu Payet pour Emmanuel 2.

Waly Dia a été distingué dans la catégorie auteur de textes de spectacles d’humour avec Une heure à tuer, et Diane Segard a reçu l’Auguste de l’artiste « vidéo web d’humour ».

L’événement, animé par l’humoriste Sébastien Thoen, s’est déroulé au Nouveau Siècle à Lille dans le cadre du festival d’humour Lillarious, qui se poursuit jusqu’au 9 février.

« Un vecteur de promotion des artistes »

« C’est la première édition d’une cérémonie qui vient récompenser les meilleurs humoristes et spectacles de l’année. En tant que professionnels, nous y avions tous pensé », a déclaré à l’Agence France-Presse Jessie Varin, présidente du jury composé de 32 personnes (programmateurs, producteurs, journalistes…).

Ces distinctions sont attribuées selon des critères objectifs, tels que « le nombre de représentations et de billets vendus », mais aussi selon « la sensibilité et la subjectivité du jury », composé de manière paritaire entre hommes et femmes, a précisé la directrice artistique du théâtre parisien La Nouvelle Seine.

« Toutes les esthétiques artistiques (musique, théâtre, cinéma) possèdent une cérémonie annuelle », jusque-là, « l’humour n’en bénéficiait pas, alors que ce type d’événement est un formidable vecteur de promotion des artistes et de leur travail », ont souligné les organisateurs dans un communiqué.

Manu Payet a salué l’initiative : « Il y a plein de gars qui se sont fait engueuler pendant toute leur scolarité, et ce soir on célèbre leur travail des années plus tard, lors d’une cérémonie qui leur est réservée. »

Le Monde avec AFP

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