
Lundi 6 octobre, Marine Tondelier a d’abord dit non à Jean-Luc Mélenchon. Alors que le premier ministre, Sébastien Lecornu, quelques heures après la nomination de son gouvernement, posait sa démission, le leader de La France insoumise (LFI) conviait les forces du Nouveau Front populaire (NFP) à une rencontre. La secrétaire nationale des Ecologistes refuse : la réunion « n’aura pas lieu, assène-t-elle. Nous ne sommes pas en mesure d’être tous à 16 heures ensemble dans une même pièce comme si rien ne s’était passé ».
Elle fait référence aux relations tumultueuses entre « insoumis » et socialistes mais aussi aux invectives répétées de Jean-Luc Mélenchon et de plusieurs de ses lieutenants à son égard et à celui des écologistes depuis plusieurs mois. « Marine Tondelier, c’est l’écologie venimeuse ! Elle a toujours une méchante parole pour les autres. Et, ensuite, elle est là : ah bah non, faut tous qu’on s’unisse », moquait encore l’« insoumis » en août.
« Je préfère répondre par l’humour », balaie d’un revers de la main Marine Tondelier à l’évocation des mots durs de Jean-Luc Mélenchon. Elle avoue aussi qu’ils ne s’adressent plus la parole depuis des mois. Depuis qu’elle s’est engagée pleinement dans le « processus de Bagneux », soit l’union de la gauche, où ne figurent pas les « insoumis », le Parti socialiste (PS) d’Olivier Faure a cru, lui, que la dirigeante verte s’était enfin décrochée de LFI. Une bonne fois pour toutes.
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